Manga :
Crée par Harold Sakuishi
Nombres de tomes : 23 au Japon (en cours), 7 en France (en cours)
Première parution : Mai 2000
Genre : Shônen à base de rock
Anime :
Nombres d'épisodes : 26 (qui couvre les 9 premiers tomes)
Durée de vie : 25 minutes
Année de publication : 2004
Studio : Madhouse Production
Design : Horimoto Sen
Directeur : Koabayashi Osamu
Résumé
Yukio Tanada dit Koyuki est à 14 ans ce qu'on appelle un authentique looser. Il n'a pas d'amis (ni de copine), son seul compagnon est un boulet pervers (il pense qu'à mater en douce les jeunes filles dans les vestiaires) et lâche (il s'enfuit laissant Koyuki dans la m**** dans lequel il l'a entraîné) et en musique, il ne connait que les dreams girls (sorte de lorie et alizée sauf qu'il s'agit d'une insitution au Japon qui en produit chaque année un nombre définie) : il s'agit du collégien nippon le plus typique, le moins original. C'est alors qu'il rencontre au cours d'une rixe Ryusuke qui "va changer sa vie" (Koyu le dit lui-même) qui est tout l'opposé du gamin : à 16 ans Ryu ce grand mec au charisme affolant aux cheveux longs et noirs revient des States, connait un maximum de personnes y compris Eddie, un guitariste du groupe fictif Dying Breed qui cartonne dans le monde entier, sorti avec un maximum de filles et ... qui est toujours à court de thunes lol ! Ryusuke humilie Koyuki qui ne connait absolument rien à l'undreground mais en même temps initie ce dernier au rock ce qui va ouvrir à Koyuki un nouveau monde avec des nouveaux horizons (amis et même filles).
Description :
Beck (hommage évident aux deux stars homonymiques Beck et Jeff Beck) est un manga avant tout fait^pour les amoureux du rock. Evidemment, on pense tout de suite à Bremen où les héros étaient aussi des musiciens rock mais la comparaison s'arrête là. Dans Bremen, les protagonistes faisaient du rock comme ils auraient pu faire du surf. Avant tout, l'intérêt de manga se résumaient à des aventures à base de baston et de filles à hypertrophies mammaires, le rock ne se résumait finalement qu'en fond de l'aventure (d'ailleurs son créateur Umezawa Haruto en a rapidement eu marre et a baclé la fin de l'aventure en 2 volumes).
Dans Beck s'installe une ambiance plus réaliste car toutes les difficultés des groupes de rock alternatifs ne nous sont pas cachés. Ainsi, les héros ne sont pas vus comme des rock stars mais dans la vie de tous les jours :
- ils ont leur problèmes personnels (même si ce sont surtout ceux de Koyuki que nous montre Harold Sakuishi )
- ils ne jouent pas tout de suite comme des dieux et doivent travailer pour avoir un niveau correct ce qui ne les empêchent de quand même se tromper et d'avoir des jours sans en répète
- les conflits de personnalités autant internes (entre membres du groupes qui conduient à de nombreux changements de line-up) qu'externes (rivalité avec les autres groupes) et surtout l'impitoyable chasse aux concerts, studios d'enregistrements et le Grâal par le contrat avec une maison de disques.
- Les héros idolâtrent des groupes très connus comme Queen, Nirvana, Red Hot Chili Peppers.
Néanmoins, la touche manga persiste. Comme témoigne la touche légèrement érotique de tout manga incarnée par les parties anatomoques féminines qui se voient célébrées par de nombreux gros plans et par les nombreux flirts du héros (triolisme amoureux de rigueur). e, outre, le héros typique manga à la Nicky Larson (ex City Hunter) ou Onizuka (GTO) qui explose tout sans difficultés semble après quelques tomes revenir au galop : Koyuki se met à jouer comme une bête après quelques mois d'apprentissages et à part Chiba, tous les autres maîtrisent trop à leurs instruments. De plus, une intrigue de gangsta-rap à base de vieille guitare de blues s'insinue au fur et à mesure de l'oeuvre que je trouve trop hors sujet !!!
Il ne reste plus qu'à voir la direction que va prendre le mangaka entre une approche réaliste à la Journal de mon père ou délire à la Bremen.